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HISTOIRE

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Fondation

Le chevalier Jehan d'Alluye, baron de St Christophe et de Chasteaux.
Gisant originaire de l'abbaye de la Clarté-Dieu, conservé aujourd'hui au Cloisters Museum à New York.

L’abbaye de la Clarté-Dieu est une fondation monastique cistercienne tardive, du milieu du XIIIe siècle, créée ex-nihilo sous l’impulsion de plusieurs grands personnages.

Celui qui doit être considéré comme le véritable fondateur de l’abbaye est l’évêque de Winchester, Pierre des Roches. Cet homme occupa trente-trois années l’un des sièges épiscopaux les plus prestigieux du royaume d’Angleterre sous la dynastie Plantagenêt.

Les origines de Pierre des Roches nous révèlent qu’il avait des attaches avec l’Anjou, le Maine, le Poitou et la Touraine ; mais c’est de cette dernière région qu’il semble être natif. En effet, sa postulation à l’évêché en 1205 fut accompagnée de lettres de l’archevêque de Tours au pape, attestant de sa naissance légitime et de son ordination. Il est donc fort probable que ses origines tourangelles aient conditionné le choix du site.

On peut supposer aussi qu’il était parent avec le sénéchal d’Anjou et de Touraine, Guillaume des Roches, qui fonda en 1219 l’abbaye cistercienne de femmes de Bonlieu, située près de Château-du-Loir, à 9 km au nord de la Clarté-Dieu. La famille des Roches semble donc avoir entretenu des rapports privilégiés avec les cisterciens ; d’ailleurs, la Clarté-Dieu ne sera pas la seule fondation de Pierre des Roches : l’abbaye cistercienne de Beaulieu en Angleterre sera fondée l’année de son accession à l’épiscopat et celle de Netley selon ses vœux après sa mort.

Ainsi Pierre des Roches, peu de temps avant sa mort, en 1238, avait remis à l’abbé de Cîteaux, Guillaume de Montaigu, la somme de 3000 écus d’or afin d’entreprendre la construction d’un monastère cistercien. Ce dernier, selon les vœux du mourant, confie aux abbés de l’Epau, près du Mans, et du Louroux, en Anjou, le soin de choisir un site dans l’une des régions dont était originaire Pierre des Roches.

En octobre 1239, Jean, abbé de l’ Epau, achète pour mille livres de monnaie Tournois, à Ebbes de la Chaîne, le fief de Beluet situé dans la châtellenie de Saint-Christophe en Touraine. Avec l’approbation de l’archevêque de Tours, Juhel de Mathefelon, cette vente est ratifiée par Jean II d’Alluye, seigneur de Château et de Saint-Christophe sur le Nais.

 

Durant les dix années qui suivirent, l’abbaye continua à acheter les terres, les maisons, les moulins et les rentes qui subsistaient sur le fief de Beluet, augmentant ainsi considérablement son domaine.   

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L’abbé de l’Epau prit soin de faire construire des bâtiments provisoires pour abriter les premiers moines venus de Cîteaux qui s’établirent à la Clarté-Dieu dès le 22 juillet 1240. Le groupe comprenait un abbé, du nom de Renaud, douze moines et trois convers. Le nom des moines ainsi que leurs origines sont connues. L’installation fut donc pour le moins rapide et bien orchestrée. Pourtant, malgré les efforts soutenus de Jean, abbé de l’Epau, Boniface, le nouvel abbé de Cîteaux, déclara en 1243 par acte écrit que l’abbaye de l’Epau ne bénéficierait pas du droit d’abbaye-mère sur la Clarté-Dieu ; celle-ci devenait donc la vingt-cinquième fille directe de Cîteaux, la maison-mère de l'Ordre, témoignant ainsi de la place importante qui lui était accordée dans la filiation. Elle reçut l’approbation du pape Innocent IV en 1246, puis celle du roi saint Louis en 1248. Sa reconnaissance définitivement établie, l’abbaye put sérieusement envisager son développement.

Vie Monastique

Vie Monastique

Moine cistercien
(miniature médiévale)

L'abbaye de la Clarté-Dieu entame dès sa fondation une importante politique d’acquisition foncière afin d’ agrandir et de faire fructifier son domaine initial. A son apogée, au début du XIVe siècle, elle devait compter vingt-neuf métairies, et 120 âmes: soixante moines et soixante convers. Les frères convers, souvent illettrés, se destinaient particulièrement aux travaux physiques et du service des abbayes. Les deux communautés moniales vivaient, priaient, dormaient et mangeaient dans des locaux distincts, au sein des abbayes. Contrairement aux moines, lettrés et copistes de manuscrits, les convers avaient la faculté de sortir de la clôture pour travailler les terres de l'abbaye à l'extérieur.

Pendant la guerre de Cent Ans, les moines de la Clarté-Dieu doivent souvent se réfugier pour échapper aux déprédations des "grandes compagnies" qui écument le territoire en conflit. Ils se réfugièrent notamment au château de Sonzay, puis auprès du duc d' Anjou à Angers.
Cependant, en l'an de grâce 1364, le 11 février, l'abbaye subit le pillage d'Amaury de Troo, capitaine d' armes de Château du Loir, et d'Arbelot de Germaincourt, qui tuent un moine, frère Thomas Prévôt, dans l'église, et laissent l'abbaye dévastée.

C'est à partir de cette époque que l'abbaye se dota d'un mur d'enceinte ceignant la "clôture". Pourtant, la guerre de Cent Ans touchait à sa fin et un tel investissement avait grevé les finances de l'abbaye.

 

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Le réel déclin de l'abbaye s'opéra à partir de l'année 1531, date à laquelle le pouvoir royal institua l'institution de la "commende", selon laquelle une part importante du revenu des abbayes françaises va directement à son abbé, charge dont le roi récompense certains de ses sujets, qu'ils soient d'ailleurs ecclésiastiques ou non ! La Clarté-Dieu, comme la plupart des abbayes de France, connut ainsi des difficultés financières croissantes, concomitante avec la baisse des vocations à partir du XVe siècle, où notamment les frères convers viennent à manquer.

 

Après avoir traversé la fin de l’époque médiévale sans grands dommages ni tumulte, l’abbaye est désignée par le Chapitre général de Cîteaux pour abriter le noviciat commun des provinces ecclésiastiques de Tours et d’Angers, à la fin du XVIIe siècle.

 

Honorat de Bueil, marquis de Racan, le fameux poète de la Pléiade, fut à partir de 1634 un fréquent visiteur de l'abbaye, du fait de son amitié avec l'abbé Denis de Rémefort de la Grelière, dont l'enthousiasme lui fit reprendre son travail sur les psaumes de David.

 

Au cours du XVIIIe siècle, la vie s'écoule apparemment sans grand dommage. Pourtant l’église et les bâtiments bénéficient de réparations assez importantes, mais qui n’affectent pas l’aile occidentale.

Abbés, prieurs, moines et bienfaiteurs

Abbés, prieurs, bienfaiteurs

Le Cardinal Archevêque Charles de Bourbon,
abbé de la Clarté-Dieu

Armes de l'abbaye, en tant que fief relevant du château de Tours: "Parti, au 1 d'azur au lys d'or, au 2 d'or au lion de sinople, couronné et lampassé de gueules"

L'abbaye de la Clarté-Dieu eut une succession ininterrompue d'abbés pendant 550 ans, depuis sa fondation en juillet 1240, jusqu'à la Révolution en mai 1791. On trouve des prieurs à la Clarté-Dieu dès 1446.

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Jusqu'en 1700, les armes du prieuré étaient d'une version légèrement différente de celles de l'abbaye, à savoir: "parti au 1 d'azur au lys d'or, au 2 d'or au lion de gueules, couronné de sable".
A partir de 1700, le Prieuré de la Clarté-Dieu adopta de nouvelles armes: "d'or à la croix d'argent, cantonnée de quatre soleils du même".


Moines de la Clarté-Dieu:

Très peu de noms de moines de la Clarté-Dieu sont parvenus jusqu'à nous.
Les 12 premiers moines venus en 1239 étaient les suivants:
Etienne de Villac, Raoul de l'Ile, Henri d'Angles, Gilles de Montmirail, Jean de Jaennia,

Jacques de Dijon
Nicolas de Beaujeu, Bannin de Besançon, Thomas de Bitilares, André de Montbazon
Etienne de Nillo, Jacques de Rumilly

D'autres moines furent mentionnés dans l'histoire de l'abbaye:
Pierre-Augustin Lhuillier-Dumellier, fils d'un receveur de décimes de Tours, décédé le 3 septembre 1761, à l''âge de 71 ans, dont 50 de religion
Michel Taffu, fils d'un conseiller au présidial de Tours, décédé le 10 août 1765 à 74 ans, dont 57 de religion
Thomas Prévôt, assassiné dans l'église le 11 février 1364 par les soldats d'Amaury de Trôo et Arbelot de Germaincourt.


Bienfaiteurs de l'abbaye:

Outre la plupart de ces abbés, prieurs et moines, on sait que certains chevaliers, bienfaiteurs de l'abbaye, ont été inhumés à la Clarté-Dieu. Il s'agit de:

Jehan II d'Alluye, seigneur de Saint-Christophe et de Chasteaux, croisé et bienfaiteur de l'abbaye, qui ratifia la vente du fief de Beluet aux moines cisterciens. Il est mort en 1248.
Il est notamment réputé pour avoir rapporté de sa croisade une croix à double traverse  issue du bois de la croix du Christ. Le destin de cette croix est peu commun et vous pouvez lire son histoire ici.

Geoffroy de Courcillon, seigneur de Marolles et de Beaugency. Il avait fondé une rente de 10 livres tournois assise sur sa propriété de Marolles pour avoir sa sépulture dans l’abbaye, où il fut inhumé en 1395. Son grand tombeau, placé dans la chapelle Saint-Pierre de l’église abbatiale fut vendu à la révolution avec l’abbaye et on en a perdu la trace. Ses armoiries étaient : « D’argent, à cinq fusées accostées de gueules. »

Ainsi qu'un chevalier anonyme, dont la pierre tombale semble dater de la moitié du XVème siècle.

En savoir plus:
Quant à l'héraldique ecclésiastique, vous aurez une bonne introduction ici

Portraits du passé

Portraits du passé

Voici les portraits des principaux personnages liés à l'histoire de l'abbaye de la Clarté-Dieu, de près ou de loin...

Après la révolution

Après la révolution

Vestiges de l'entrée de la salle capitulaire

L'abbaye en 2002

Lorsque la Révolution française gronde, il ne reste déjà plus que cinq moines d' un âge avancé. Ils sont expulsés de l'abbaye en 1791.

Le monastère est finalement vendu comme bien national le 25 mai 1791, pour être bientôt livré à la démolition, ayant été acquis par un marchand de biens. C'est alors que l'église abbatiale et le bâtiment des moines, pourtant en relativement bon état de conservation, sont démontés en quasi totalité, et que l'aile sud perd son étage supérieur. Les pierres ont été vendues à la pièce, et se retrouvent aujourd'hui dans les murs de nombre de maisons des villages alentour...

Heureusement, le marchand de biens cède la Clarté-Dieu à Louis Alexandre de Sarcé, seigneur du château voisin d'Hodebert et maire de Saint-Paterne, qui stoppe la démolition programmée de l'abbaye. Cette dernière deviendra progressivement une ferme. Malgré les aménagements parfois destructeurs dus à sa nouvelle destination d'exploitation agricole, ceci sauve le monument d'une probable disparition totale.

Malgré l'inscription à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques de certains éléments de l'abbaye en 1932, et quelques restaurations et certains efforts de maintenance, notamment du couvert des bâtiments, par son propriétaire, le baron Robert de la Bouillerie, les travaux de sauvetage d'envergure n'ont pas pu être entrepris au cours du XXe siècle.

Au XXe siècle, une exploitation de champignons sera présente dans les caves de l'abbaye, pendant quelques dizaines d'années, parallèlement à l'exploitation agricole.

L'abbaye en 2002

La porterie en 2002

A notre arrivée en 2002, la Clarté-Dieu était un site totalement abandonné depuis plusieurs années et en cours de reconquête active par la nature.

Les vestiges des bâtiments abbatiaux étaient très envahis par la végétation.
Dans l'aile méridionale qui ne subsiste qu'en partie et seulement dans son rez-de-chaussée, une véritable jungle s'était installée dans l'emplacement désormais béant de ce qui était jadis une ancienne salle. Cette jungle menaçait d'envahir le réfectoire des convers attenant et d'entraîner la chute des voutes d'ogives restantes.

Les bâtiments, principalement le grand pavillon, étaient difficilement accessibles en raison de l'enchevêtrement des broussailles et des arbres tombés sur la maison pendant la tempête de 1999.

A l'intérieur du grand pavillon, il n'y avait plus de fenêtres, quasiment aucune porte et aucune pièce n'était habitable. Il n'y avait aucune installation d'électricité ni de sanitaires. La maison avait été habitée et assez malmenée par une succession d'occupants divers depuis les années 1970.

Le bâtiment des convers était à l'état d'une grange à l'abandon.

 

Le logis « du prieur », datant de la Renaissance, et jouxtant au bâtiment des convers (XIIIe), avait été quelque peu transformé (faux plafonds, lineau...) par l'ancien fermier, puis était demeuré inhabité depuis le départ de ce dernier.

 

Les trois bâtiments d'entrée étaient dans un état lamentable, avec des toits défoncés.L'ancienne bergerie avait également son toit prenant l'eau de toutes part.

 

Aussi, l'abbaye allait probablement finir par connaître une ruine lente mais inexorable, oubliée de tous. 

 

Un inventaire a été réalisé par les services du Patrimoine en 1999. Ce dernier montre bien l'histoire et l'évolution de l'abbaye jusqu'à la fin du XXe siècle. Vous pouvez le consulter, sur la base Mérimée, à partir de ce lien.

Les travaux effectués

Les travaux effectués

Nettoyage du cloître

Nous avons commencé par défricher les lieux. Ce fut un travail relativement long et harassant, étant donné l'ampleur de la colonisation du site par la nature qui entendait bien reprendre ses droits sur le patrimoine bâti. Nous avons aussi exhumé une quantité invraisemblable de détritus agricoles, et même ménagers !, qui jonchaient le site en différents endroits... notamment de l'intérieur du grand pavillon où se trouvaient le conduit des latrines de l'abbaye.

Ensuite, une après l'autre, nous avons entrepris des actions de sauvetage ponctuelles des éléments qui paraissaient les plus problématiques. Ainsi nous avons fait poser des tirants pour chaîner les murs du bâtiment des convers, qui s'écartaient sensiblement sous le poids de sa charpente désolidarisée, et ce dès 2002.

De 2002 à 2012, les principaux endroits vers lesquels nos actions de restauration ont été dirigés furent les suivants :


 

- Réfection du grand pavillon afin de le rendre habitable (il y eu un immense travail de gros œuvre, d'aménagement intérieur de plusieurs mois: travail sur les murs, sols et plafonds, création des réseaux d'eau et d'électricité, installation du chauffage central, d'huisseries, début de restauration des façades…);

 

- Restauration et aménagement de la grande réserve du bâtiment des convers afin qu'elle puisse recevoir du public pour diverses manifestations (création d'un sol, électrification, adaptation d'huisseries, déplacement et protection d'un pressoir, obtention d'un agrément pour l'accueil du public…);

 

- Restauration de la toiture et aménagement intérieur (création de sanitaires et cuisines) des anciennes bergeries, afin qu'elles puissent servir de bâtiment de services pour les activités touristiques et culturelles de l'abbaye;

 

- Restauration des toitures de la porterie, des anciennes écuries et de la grande grange de l'entrée pour l'installation d'un atelier d'ébénisterie, d'une future boutique pour les visiteurs, et d'un espace pour les stages;

 

- Restauration et aménagement de l'ancien logis du fermier pour tenter de retrouver son état originel d'époque XVIème, et création de sanitaires;

 

- Réparation de nombreux murs (logis, aile méridionale, chemin du cimetière, muret du canal…);

 

- Déblaiement du cloître comblé de gravas pour les besoins de la ferme, afin d'assainir le bâtiment qui souffrait d'inondations fréquentes, déblaiement de l'escalier du cloître.

 

Certains travaux précis ou demandant un travail de spécialiste, ont été exécutés par les artisans (charpentiers, maçons, plombiers, électriciens...) mais la plupart des travaux ont été réalisés par notre propre travail. Ce qui, malgré le peu de moyens dont nous disposions, a permis de réaliser beaucoup de travaux pour le sauvetage et l'aménagement de la Clarté-Dieu. 

Fort heureusement, nous avons souvent été aidés de nos enfants, qui se passionnent aussi pour ce lieu, et de quelques amis motivés et dévoués à la cause de l'abbaye, par leur travail et leurs conseils judicieux. Nous avons aussi réussi à percevoir quelques financements extérieurs, notamment du Conseil Général d’Indre-et-Loire, et de l'Europe, ce qui nous fut salutaire.

L'abbaye aujourd'hui

L'abbaye aujourd'hui

Les travaux à entreprendre

Fenêtre du
réfectoire des convers





Tout d'abord, cet unique patrimoine s'est ouvert à la visite.
Parallèlement, plusieurs ateliers de création artistique ou d'artisanat d' art se sont installés.


Désormais, deux festivals sont animés par deux associations (les Clartés Musicales: festival jazz et musiques du monde, et les Amis de la Clarté Dieu: festival classique).

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Des expositions animent le site, qui attire également, professionnels ou particuliers recherchant un lieu hors du commun pour leurs réceptions ou événements.

Le site est classé aux Monuments Historiques depuis 2011.

La Clarté-Dieu a reçu le prix départemental des Vieilles Maisons Françaises en 2012, est lauréate du concours "fous de patrimoine" en 2013.

 

Prix du concours 2014 Trophées Initiatives locales du Crédit Agricole Touraine Poitou.

 

L'abbaye à participé à l'émission "sauvons nos trésors" avec Stéphane Bern.

 

Elle à été sélectionnée pour le loto du patrimoine en 2018.

 

Enfin, en 2019, l'abbaye vient de remporter le "Trophée de la plus belle restauration" décerné par Le Figaro Magazine, Propriété le Figaro, la fondation pour les Monuments Historiques en partenariat avec La Demeure Historique.

L'abbaye de la Clarté-Dieu fait encore partie du réseau des Abbayes et Sites Cisterciens d'Europe.

Après une période d'abandon de l'exploitation agricole dans les années 1990, puis de l'exploitation de champignons, l'abbaye, acquise par de nouveaux propriétaires en avril 2002, connaît un nouvel essor. 

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Suite à quelques années consacrées au défrichage et à la découverte des vestiges, le site reprend vie avec de nouvelles activités :

Les travaux à entreprendre

Détail des voûtes de la salle basse, qui servait sans doute à l'accueil des hôtes de marque.

Les travaux à entreprendre sont au moins aussi importants que ceux qui ont été menés jusqu'à présent.

Il s'agit de travaux de sauvetage d'une grande envergure, tant par la taille des éléments à sauver que par leur intérêt patrimonial.

En effet, les travaux à entreprendre concernent aujourd'hui les parties des bâtiments abbatiaux proprement dits, datant de la fin du XIIIème siècle:

- la salle basse (dans l'aile méridionale en partie détruite): une magnifique salle voutée d'ogives à plan carré, remarquable par sa pureté de style très cistercien;

- le dortoir des convers avec son exceptionnelle charpente dont les travaux d'urgence pour son maintien ont étés réalisés en 2019 (la seule encore existante en région Centre de ce style et de cette ampleur).

 

Une menace constante pèse sur ces deux édifices. Nous avons réellement peur qu'avec la prochaine tempête ou le prochain hiver ces derniers ne s'écroulent tout à fait.

 

Etant donné que la Clarté-Dieu est  un site classé aux Monuments Historiques, ces deux chantiers seront menés dans le cadre des chantiers des monuments historiques.Notre finalité aujourd'hui est de parvenir à sauver les fleurons de la Clarté-Dieu, à savoir la charpente du dortoir des convers et les beaux vestiges du réfectoire. C'est à ces actions que nous emploierons tous fonds que nous pourrons récolter.

 

Bien entendu, après ces deux travaux absolument prioritaires et cruciaux, encore bien d'autres travaux seront à poursuivre sur d'autres édifices, comme la poursuite du gros œuvre, de l'aménagement intérieur, et la création de portes et fenêtres pour la future boutique dans la Porterie et l'aménagement des anciennes écuries, la poursuite de restauration des murs d'enceinte et autres murs de soutènement, la mise en valeur des caves, et la décoration et l'embellissement général du site (recréation des jardins monastiques, restauration du marais...).

 

Nous sommes ouverts à toutes idées, à tous partenariats allant dans le sens d'un sauvetage de l'abbaye de la Clarté-Dieu et de son développement. Nous accueillons toutes les bonnes volontés ! Si vous avez du temps, de l'énergie à revendre, de la passion ou des idées à partager, n'hésitez pas à nous contacter.

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